Depuis plus de vingt ans, la GT3 occupe une place à part dans la gamme Porsche.

Née en 1999 avec la 996, elle reprend une idée simple : transposer l’esprit des modèles de course dans une voiture de route. Sans turbo, sans artifice, avec ce moteur atmosphérique qu’on pousse haut, longtemps, sans qu’il ne fatigue.
À chaque génération, elle revient. Plus précise, plus affûtée, mais toujours fidèle à ce qui fait sa singularité : la connexion mécanique entre le pilote et la machine.

Cette 992 GT3 ne fait pas exception. Elle en est peut-être même l’aboutissement.

Le châssis adopte pour la première fois un train avant à double triangulation, hérité de la compétition. Le moteur, un 4.0 litres atmosphérique, développe 510 chevaux à plus de 9 000 tr/min — sans suralimentation, sans triche. La boîte PDK (ou manuelle, selon les configurations) engage immédiatement, sans filtre.
Tout, dans cette voiture, est pensé pour fonctionner à haute intensité. Sur circuit, bien sûr. Mais aussi sur route, avec une rigueur rare.

La teinte Shark Blue souligne les volumes sans détour. L’aileron fixe et le diffuseur en carbone rappellent sa fonction. Ce n’est pas une sportive qui joue les GT. C’est une voiture de sport, au sens pur du terme.

Et c’est probablement la dernière à l’être encore autant, dans un monde qui s’éloigne de ces mécaniques-là.